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Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard.

Carrie Heddle
02.05.24 23:34

Carrie Heddle

Carrie Heddle
Ignorance & bêtise

Français
Anglais



« Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. »

Bureau de police

- 19 mai xx12 - matinée



Quand elle avait déverrouillé une première fois la porte de l’appartement, plusieurs jours étaient passés sans qu’elle n’en connaisse le nombre exact. Elle avait perdu la notion du temps depuis qu’elle s’était enfermée à double tour, le corps tremblant et l’esprit brouillé. Les premières heures, elle n’avait pu fermer l’œil, son ouïe s’affûtait, imaginait des sons illusoires, des crissements et des grondements qui lui avaient provoqué des spasmes d’effroi et l’accroissement des battements de son cœur. Son morceau de bois qui trônait dès lors près de son lit se retrouvait fréquemment enfournée, quand le téléphone logeait désormais sur le vieux canapé. Après tout, il ne lui était d’aucune utilité. À de nombreuses reprises, elle avait essayé de joindre ses parents, joindre sa sœur, son répertoire entier, mais l’issue était toujours la même. Elle avait juré de rage, de désespoir, tapé sur les murs, mais se crispait dès lors qu’elle se rappelait qu’ils étaient probablement son seul véritable rempart.

Quand Jesse était rentrée, il lui avait fallu attendre un moment avant que Carrie ne consentît à lui ouvrir la porte. Mais moins d’une dizaine de secondes pour qu’elles s'étreignent de toute leur force. Jesse avait laissé échapper quelques larmes silencieuses, assurément celles qu’elle gardait depuis des lustres. Cette nuit-là, elles l’avaient faite à deux, puis l’autre, avant qu’elle ne décide de retourner dans ses locaux pour s’y cloîtrer un bon moment, sans qu’il n’y ait d’explication.

La porte rouverte, elle accueillait Jesse une nouvelle fois, deux jours après. Ses yeux fanés par les pleurs étaient désormais recouverts d’un fard noir, comme elle le faisait avant leur arrivée. Une tentative de garder pied et d’être, par méprise, la copie conforme d’un raton laveur. Autour d’un paquet de chips qu’elle gardait dans ses affaires depuis le début, elle avait expliqué à Carrie comme il avait été impossible de soutirer la moindre information aux villageois même en leur racontant ce qu’il s’était passé, qu’ils frémissaient, prenaient leur jambe à leur coup et que les plus abordables disaient toujours qu’elle ne saurait repartir. Qu’elle ne fuirait les lieux « que par la mort », et encore, avait-elle ajouté. Son amertume était à peine inapparente, mais contagieuse. Les quelques chips que piquait Carrie dans le sac ne suffirent pas à calmer son aigreur. Aucune d’elles n’avait de réponse et d’après ce que lui disait Jesse, les locaux étaient égoïstes et revêches. Il n’y avait qu’à penser à la caissière. Cette espèce de pimbêche qui les avait envoyés tout droit en enfer.

« Et pour Jack et Sawyer ? »

Carrie avait secoué sa main d’un geste sec qui avait fait taire Jesse sans difficulté. « Laisse tomber. » « C'est trop tard. » Jack et Sawyer étaient déjà loin. Ils n’étaient plus qu’un vaste souvenir auquel Carrie ne tentait pas de s’accrocher. Ils étaient morts, forcément. La casquette de Sawyer dans le cimetière et le surgissement de l’homme blanc. Un frisson lui prit. Elle se gratta frénétiquement la tête. « Ce qui importe, c’est qu’on se tire. » Le regard taiseux de Jesse fit soupirer son amie, qui aurait voulu être prise de culpabilité à se débarrasser aussi facilement de ceux qui furent un temps ses amis, mais rien. Ils n’étaient plus. C’était sûr et certain. Mais il restait quand même risible de voir que celle qui les appréciait le moins était la plus prévenante à leur égard. La blague. Si Jack savait ça, il l’aurait sans le moindre doute très mal pris.


« Et comment on sort de là ? »
« Je ne sais pas. »
« La voiture, est-ce qu’elle marche ? »
« Sérieusement ? Il y a un taré qui rôde dans les alentours. Ça te tente d’aller dans les bois, vraiment ? »

La voiture attendrait. Nul doute qu’elle irritait son amie, mais Carrie reprit de plus belle. « Non, le mieux, tu sais ce que c’est ? C’est d’aller parler à la dame du dessous. Elle sait forcément des choses qui pourraient nous aider. »

Carrie se redressa en grimaçant, prise de courbature qu’elle devait probablement à ses soirées sur le vieux sofa.

L’air dubitatif de Jesse l’avait contraint à lui raconter à demi-mot sa rencontre avec l’agent de police. Une fois qu’elle eut terminé, elle avait gardé un air sceptique sur le minois, mais n’avait rien trouvé à y redire. Tout du moins, sur l’idée en elle-même, qui n’était pas mauvaise, mais que Carrie ferait sûrement seule, compte tenu de la jambe de son amie qui n’était pas encore rétablie et méritait sans doute d’aller consulter un spécialiste pour ne pas prendre de risque. Après lui avoir sommé de rester dans l’appartement, elle était descendue à grands pas pour se rendre chez sa voisine avant qu’elle ne toque à sa porte plusieurs fois. Pas de réponse. « Certainement au poste » se disait-elle avant de monter rejoindre son amie, soigneusement affalée sur son lit de fortune.

« Je vais au poste de police. Tu ne bouges pas. »
« Ça ne risque pas. » avait lâché Jesse juste avant de souffler.

Satisfaite, Carrie avait pris son sac et avait filé. Si elle avait été foncièrement honnête, elle aurait prié Jesse de la suivre, mais elle ne l’avait pas, d’une part parce qu’elle n’était pas en condition et d’autre part parce qu’il fallait bien se débrouiller seule si elle voulait trouver au plus vite une solution. Après quelques renseignements curieusement obtenus de villageois assez « aimables » pour concéder à répondre à ses questions, elle avait fini par trouver le chemin du bureau de police. Vieux, délabré, moche : à l’image de son village. S’abstenant de critiquer davantage parce qu’il demeurait sans le moindre doute sa seule source d’aide, elle passa le seuil une fois la porte ouverte qu’elle refermait aussitôt.

— Excusez-moi ? Il y a quelqu’un ? Demandait-elle en prenant ce qu’elle nommait « le plus bel accent parisien » qu’elle pouvait leur offrir.


( :   IMG : BGIMG  Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. 3c23
Ma fiche : Carrie's prequel • : Mon inventaire : Inventory • : ) :   ( : Je m'appelle : Carrie Heddle à : Seattle et j'ai : 18 ans. : Je réside : à No Man's Land, app 301
Je suis : Arrivante.
Au cours de mes aventures, : j'ai cumulé un total de : 2925 points. : J'ai à mon compteur : 0 P.d.S. Heureusement : , car je suis mort(e) : 0 fois. :

) :   ( :   TENDANCE :: : NEUTRE
➚ SURVIVOR :: :
 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-2118 / 2008 / 200 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-510

➚ PSYCHOTIQUE :: :
 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-2110 / 1000 / 100 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-510


EXPÉRIENCE : :  
➚ Savoir :: :
 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-2117 / 1507 / 150 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-510

➚ Classement :: :
 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-2111 / 1501 / 150 Comme un relent d’éclaircissement dans un miasme de brouillard. Bar-510

➚ Expérience :: :
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➚ Destin :: :
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